Les investisseurs à la recherche de valeurs sûres.

Publié le 28 Mai 2012

 

L'euro continue lentement mais sûrement sa noyade face au dollars. N'étalons pas le fameux but premier de cette monnaie unique qui était (il faut se l'avouer) financière : primo pour réunifier les deux Allemagnes et, deuxio, faire face à la monnaie qui aujourd'hui triomphe : le billet vert. Concurrencer une monnaie qui va parfaitement bien est une bonne chose certes, mais quand le mécanisme de gestion de crises est zappé dans la conception de la zone euro, l'engrenage concerne tous les marchés, même le marché des changes ... En effet, le contexte économique sombre lié aux incertitude sur la Grèce, l'Espagne (sa note a été dégradé par une agence de notation Egan Jones réduisant sa note de B à BB-) et plus ou moins l'Irlande, a fait couler l'euro sous la barre des 1,25$ ce mardi soir.

 

A 18 heures, l'euro valait 1,2481, soit son plus bas niveau depuis juillet 2010. Un euro plus faible est logiquement une bonne nouvelle pour notre compétitivité liée aux exportations mais encore faut-il trouver des acheteurs. Une perte de valeur de notre monnaie entraîne un coût plus faible en euro et donc (sur le marché du travail par exemple), une main d'oeuvre qui coûte moins chère, en somme une attrait accrue pour notre Europe. Par contre en ce qui concerne les importations la baisse de l'euro est une mauvaise nouvelle, ceci entraînerait des pertes considérables mais en compensation avec les exportations...

 

Bref, tant que l'euro n'atteint pas (encore) les 1,10$ estimons-nous heureux mais ne parlons pas trop vite car personne n'aime les mauvaises surprise, n'est-ce pas Monsieur Zuckerberg ? ;-)

Rédigé par OUALID Zohra

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